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Développement des Chaînes de Valeur Agricole

Chaine de valeur riz

IITA a déjà introduit 4 nouvelles variétés. Les activités rizicoles en 2020 ont permis de produire 10,8 tonnes de semences de base, 528,5 tonnes de semences secondaire (R1), 1 589,5 tonnes de paddy et 1 240 tonnes de riz blanc communément appelé riz de table.

Les 10,8 tonnes de semences de base du riz produits en 2020 proviennent de six (6) variétés, à savoir : Komboka (4,258 T), Tai (2,03 T), Giza (0,22 T), Makassane (1,4 T), Jasmine (0,9 T), Nerica L14 (2,02 T). Le rendement moyen du riz est de 4,6 t/ha. La production de semences du riz a été assurée par l’INERA sous supervision de SENASEM.

Rikolto Veco partenaire au projet qui exécute la filière riz dans la plaine de la Ruzizi, Fizi et à Nyangezi, a réalisé 423 champs écoles paysans et sur une superficie totale est de 42,3ha à raison 0,1ha par champ école paysan.

Il a également assuré l’accompagnement des ménages agricoles et le taux d’adoption des nouvelles techniques agricoles est de 45,5%. L’adoption a couvert 432,29 ha en 2020 et en 2019, 16 ha. Rikolto a atteint 14.625 bénéficiaires soit 81,3% de la cible. Au total Rikolto a réalisé 46% de son objectif physique et 55% de son budget.

Chaine de valeur manioc

IITA exécute les actions relatives à la chaîne de valeur manioc, la promotion de l’intégration régionale entre le Burundi et la République Démocratique du Congo. A ce jour, il a introduit 27 variétés de manioc (10 PVS et 17 SAH), dont 2 variétés déjà sélectionnées et en cours de multiplication.  2952 ménages (8%) ont déjà reçu les boutures sur 36.000 ménages prévus, 130 hectares de multiplication primaire et 515 hectares de multiplication secondaire sont emblavés. ITTA a produit à ce jour 16,23 millions de boutures de manioc soit un taux d’exécution de 87% (sur 19,2 millions de boutures prévues).

Sur les 50 ha des champs de multiplication primaire de boutures saines de manioc, une première production de 1 308 780 mL de boutures de base (issue de premier recépage). A ce jour, 16 230 000 mL de boutures secondaires R1 et une première production de 515 tonnes de tubercules ont a été récoltées. Le rendement est de 28,5 t/ha de tubercule de manioc (en phase de multiplication primaire).

Chaine de valeur lait

Vétérinaires Sans Frontières “VSF” qui travaille dans la nutrition et génétique animale, la collection et la transformation du lait et produits laitiers, a au cours de ces deux dernières années, assuré l’insémination artificielle de plus de 300 vaches. Le taux de fécondité de 76%. Il y a déjà eu 11 mises basses dont 6 veaux et 5 bœufs, 6 avortements et 7 mortalités néonatales liées à l’imprudence. 6093 ménages ont été formés sur l’alimentation du bétail, 51 prébendiers ont été également formés.  45% de champs écoles paysans ont été installés dans la plaine de la Ruzizi et 12 cabinets vétérinaires mis en place. Le taux de réalisation du budget alloué à ces activités est de 75,7% pour un budget de 2.631.615 dollars américains.

En 2020, 16 024 éleveurs ont été encadrés par VSF-B pour un effectif de 64 707 têtes de vaches qui ont produit 1 022 254,5 litres du lait qui ont généré 1 695 221 USD. En cumulant les chiffres de 2019, à ce jour, le nombre total de 72 567 vaches avec une production de 5 627 273 litres avec 2 339 893 USD de revenu net. Le rendement en lait est de 600 litres par période de lactation.

Intégration Régionale

IITA a mis en place une plateforme de recherche entre la République Démocratique du Congo et le Burundi. 6 bourses pour les études doctorales ont été accordées. Ainsi donc, la réalisation physique de l’IITA est de 42% et celle financière est de 47%. Les travaux sont financés à hauteur de 5.300.723 dollars américains.

Développement des Infrastructures

Pour le volet infrastructures de desserte agricole, le bilan est encore mitigé et cela est dû, selon UNOPS qui intervient dans ce secteur, au retard dans la signature des avis de non-objection par la banque mondiale. Au total, 16 avis de non-objection ont été soumis à la banque mondiale, seulement 6 ont déjà eu gain de cause. Sur l’ensemble de 259km des routes de desserte agricole à réhabiliter au Sud-Kivu, seulement les travaux sur l’axe Amsar-Birava long de 29km ont été lancés. Néanmoins, toutes les études à impact environnemental et social ont été déjà menées et 78 chefs de chantiers ont été formés.

Accès aux Services Financiers

Bancarisation des organisations bénéficiaires

Le financement des sous-projets, ont stimulé les organisations bénéficiaires et autres avoir de comptes bancaires. A ce jour, 121 organisations appuyées par PICAGL ont déjà des comptes bancaires dans des banques commerciales du Sud-Kivu.

Sur 151 organisations bénéficiaires de l’appui de PICAGL, 143 ont de documents administratifs et juridiques légalisés, certaines au niveau provincial et d’autres au niveau nationale avec de personnalité juridique.

Subventions à coûts partagés

Le 26 novembre 2019, l’UPEP Sud-Kivu avait lancé le premier appel à projets n°001/PICAGL/SK/PM/2019 relatif à la multiplication secondaire de boutures saines de manioc et de semences du riz Saison B 2020. Au 09 décembre, elle a lancé le deuxième appel n°002/PICAGL/SK/PM/2019 à projets relatif aux productions végétale et animale, aux unités de transformation, commercialisation, aux infrastructures sociocommunautaires.

Aux clôtures de ces deux appels à projet, les commissions d’analyse et d’approbation ont sélectionné, dans un premier temps, les sous-projets de multiplication secondaire de boutures saines de manioc et de semences du riz de R1 pour saison B 2020.

Multiplication secondaire de boutures saines de manioc et de semences du riz de R1 saison B 2020

Sous-projets 002 relatifs des productions végétale et animale, aux unités de transformation, commercialisation, aux infrastructures sociocommunautaires .

202 sous-projets reçus dont 169 pour le manioc et 33 pour le riz, 118 sous-projets du manioc et 31 du riz ont été sélectionnés. Ces sous-projets soumis par 127 structures agri multiplicatrices ont permis d’installer 551 ha de champs secondaire de multiplication de boutures de manioc et 151 ha de semences du riz.

Le montant total de tous les sous-projets retenus est de 2 345 833,1 $US. Avec la proportion de subventions à coûts partagés qui représente 80%, le montant de financement est de 1 883 146,5 $US et celui de contribution du promoteur est de 462 686,6 $US (20%). Du montant total de subventions, la multiplication secondaire de boutures saines de manioc représente 1 518 528,4 $US et la multiplication secondaire de semences du riz est de 364 618,1 $US.

Le deuxième appel à projets a reçu 717 sous-projets dont 223 pour la composante chaîne de valeur manioc, 104 pour riz, 386 pour lait et 4 pour la pêche et pisciculture. 302 sous-projets ont été retenus (86 pour la chaine de valeur manioc, 53 pour le riz et 163 pour la chaine de valeur laitière). 

Au deuxième trimestre 2020, l’UPEP Sud-Kivu avait lancé des appels à projets n°003/PICAGL/SK/PM/2020 et n°004/PICAGL/SK/PM/2020 relatifs à la pêche et Aquaculture, et à l’acquisition des génisses.

885 dossiers ont été enregistrés dont 472 pour les sous-projets de pêche et aquaculture, et 413 pour les génisses.

Ménages et Groupes Touchés

En 2020, les activités de PICAGL Sud-Kivu ont touché 41 015 ménages sur 120 000 prévus, soit 34,18%. Le nombre de femmes touchées est de 13 510 (soit 32,9%) et celui de jeunes de 18 à 35 ans 13 632 (soit 33,2).

 19 groupes/associations de producteurs sur 60 prévus a des arrangements contractuels avec des acheteurs, soit 31,67% par rapport au prévu et cinq (5) programmes sont établis pour améliorer l’intégration agricole au niveau régional.

 16 426 bénéficiaires du projet sur 60 000 prévus ont adopté une technologie agricole soit 27,38% avec une proportion de 25% de femmes. 2705 éleveurs ont adopté les techniques de production fourragère.

Appuis institutionnels apportés par le PICAGL aux services étatiques et non étatiques

Formation en master et en doctorant des chercheurs de l’INERA

Cinq (5) Chercheurs de l’INRA ont bénéficié de bourse en maîtrise (Masters) à Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology (JKUAT) de Kenya.

Tankanyika: Construction du laboratoire de SENASEM

Sud Kivu: Construction/réhabilitation des bâtiments et équipements des UPEP

La construction de bâtiment de (3) trois niveaux (R +2) de 1 110 m² avec 39 bureaux VIP, trois salles de réunions, trois (3) salles de réceptions et neuf (9) installations hygiéniques modernes, un parking par gravillonnage et un espace vert dans la cour et à l’extérieur du bâtiment. Le bâtiment devant abriter les Inspections Provinciales de l’Agriculture, Pêche et Elevage, et du Développement rural ainsi que leurs Services techniques spécialisés a été réceptionné et inauguré par Son Excellence Gouverneur de la province du Sud-Kivu en date du 29 juin 2020, un jour avant la date contractuelle du contrat avec l’entrepreneur.

La construction de ce bâtiment a contribué à la création de 100 emplois permanents pendant sept (7) mois des travaux : 40 maçons (dont 3 femmes), 60 aides-maçons (dont 25 femmes) et 50 emplois saisonniers (tous travaux). 

Réhabilitation des terres et gestion des ressources naturelles

Production de semis d’arbres

Cinq (5) sites de démonstration ont été mis en place à Lwiro, Mushweshwe, Cibeke, Luvungi et Fizi. Ces parcelles de démonstration comprennent des arbres (mangues, avocat et agrumes) produits par différentes techniques de multiplication, y compris le greffage, les boutures, la stratification et la germination des grains. Cette activité se poursuivra dans la zone du projet au cours du trimestre allant de janvier à mars 2021.

Production d’arbres fruitiers

25% d’arbres fruitiers ont été intégrés dans les jardins scolaires déjà installés. Le projet distribuera le reste des arbres fruitiers aux femmes qui installent leurs potagers en février. La production d’arbres fruitiers au dernier trimestre est restée constante. L’équipe de terrain a facilité la création de vergers à Katana et Luvungi.

Etude de faisabilité sur l'installation de deux usines régionales de production modulaires d'Aflasafe

Une étude socio-économique sur la contamination des cultures (maïs, arachides et sorgho) par l’aflatoxine et prédisposition à l’achat pour l’aflasafe a été menée dans l’Est de la RDC (Sud Kivu et Tanganyika). Un total de 536 ménages concernés par cette étude répartis dans les deux provinces, dont 384 au Sud Kivu et 152 dans la province du Tanganyika.

Promotion de Maïs bio fortifié saison B 2020-2021

Récolte de semences de Maïs bio fortifié, Plantation FABIS Murhesa

Egrainage de Maïs Bio fortifié Nguba-Bukavu

Multiplication de semences certifiées de Maïs dans les territoires de Kalehe, Kabare, Walungu, Uvira et Fizi ou CIAT HarvestPlus a encadré 26 partenaires dont un vingtaine a produit environ 20T de semences et 17 T de graines de Maïs.

Transformation et consommation de produits, CIAT-HarvestPlus a formé la première promotion de 5 femmes sur la fabrication des produits à base de farine jaune de Maïs (Gâteau, biscuits, les pan-kek) qui sont déjà disponibles sur le marché de la ville de Bukavu.

Récolte de champs de semences de Maïs bio fortifié à la Plantation FABIS de Murhesa.

Remise de certificats à la première promotion de femmes formées sur la préparation des produits à base de farine de Maïs

Formation des ACSA par VSF-B et cérémonie de remise des brevets

Etablissement et renforcement des services de santé animale par l’établissement d’un réseau d’agents communautaires en santé animale (ACSA) et agents vétérinaires privés pour mener des campagnes de vaccination des vaches (bovins), des chèvres (caprins) et de la volaille. 

Sud-Kivu : PICAGL remet des taureaux de race Frisonne et Jersey aux éleveurs bénéficiaires de Kabare, Kalehe et Walungu

Des taureaux de race Frisone et Jersey aux éleveurs bénéficiaires de la province

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de subvention des sous projets à coûts partagés relatif à l’acquisition des unités de transformation, construction des infrastructures de stockage et de commercialisation, des centres de collecte, acquisition des produits vétérinaires, des taureaux et autres, au profit des bénéficiaires, un lot de 108 taureaux de race Frisonne et Jersey avait été commandé, pour un coût global de 138 612 Dollars Américains.

Le premier lot de 75 animaux a était distribué aux éleveurs bénéficiaires de Kabare, Kalehe et Walungu. Un autre lot de 33 animaux est attendu pour couvrir la zone Uvira et Fizi.  A Kabare, tout comme à Kalehe et Walungu, les éleveurs parlent tous d’un rêve devenu réalité. Les femmes de l’association Maman Rudosani de Miti en territoire de Kabare voient dans cette action, la solution à divers problèmes de la communauté et remercient le projet pour avoir sélectionné les projets des femmes parmi tant d’hommes.

Sud-Kivu: Des produits vétérinaires au profit des officines vétérinaires privés et autres institutions vétérinaires de la province.

Le programme de subvention à coûts partagés finance à hauteur de 80% a permis d’installer 18 officines privées de formation et soins vétérinaires ont été renforcé en produits vétérinaires et autres intrants utiles à la santé animale. C’est dans le cadre de la mise en œuvre.

Ces officines qui, pour la plupart, ont été formés, équipés en produits et moto, et installés par le projet, avec le concours de Vétérinaire sans Frontière Belgique et de l’Inspection Provinciale de la Pèche et Elevage.

« Une diversité des produits de qualité et en quantité suffisante pour couvrir les besoins des éleveurs, une action qui va améliorer la qualité des soins vétérinaire et faciliter l’accès aux produits vétérinaires dans la zone d’intervention du projet » affirme Bob Katay, qui soutient que cela va également booster l’économie des bénéficiaires qui, qui jusqu’ici étaient obligés de recourir aux pays voisins pour s’approvisionner en produits vétérinaires et autres intrants.

«Grâce à cet appui du projet, ces vétérinaires privés pourront générer des bénéficies et accroitre d’avantage leurs capacités opérationnelles » soutient-il.

Ces officines bénéficieront en outre d’un accompagnement et d’un suivi rapproché du projet à travers VSF – B, qui est le partenaire de mise en œuvre de la chaine de valeur lait au sein du PICAGL. Il est prévu dans ce cadre, des formations sur le traitement des diverses maladies des bovins ainsi que sur la gestion des officines vétérinaires.

« L’on peut donc espérer à une amélioration radicale et durable de la qualité des soins vétérinaires mais aussi de la disponibilité des produits vétérinaires de qualité dans la zone du projet et ses environs.

Sud-Kivu: La réhabilitation des 149 Km des routes de dessertes agricoles

Construction de dalots (ouvrages d’art) dans le territoire de Kabare de l’axe Amsar-Birava-Katana (29 km sur 40 km que comprend cet axe), territoire d’Uvira 3 axes routiers (68,8 km) dont Nyamutiri-Kiringye-Barrage (5,5 km), Bwegera-Lemera-Mulenge (54 km) et Sange-Kahungwe-Kanga (9,3 km) et dans le territoire de Fizi des 2 axes routiers (51,2 km) dont Mongemonge-Bibokoboko (22,2 km) et Sebele-Nemba-Kibanga (29 km).  

92 dalots sont en construction le long des axes réhabilités dans ces différents territoires et 25 ponts prévus. 

Dans le territoire de Fizi on parle de 43 ouvrages d’art prévus dont 37 dalots et 6 ponts) dont 31 dalots et 6 Ponts prévus sur l’axe Sebele-Nemba-Kibanga et 6 dalots sur l’axe Mongemonge-Bibokoboko.

Dans le cadre de durabilité des axes routiers, le projet a prévu des travaux confortatifs par gravillonnage sur les axes Amsar-Birava-Katana et sur les 5 premiers kilomètres de l’axe Bwegera-Lemera-Mulenge et programmer les travaux d’entretien sur les axes réhabilités.

Pour les ouvrages d’art le long des axes réhabilités, seuls les travaux des dalots ont connu un début d’exécution tandis que les travaux des ponts attendent encore l’issue du processus de passation de marchés en cours pour l’attribution aux entreprises exécutantes.  

 

Pour rendre durable la carrossabilité de cet axe, l’Expert en Génie Civile au sein du PICAGL, l’Architecte Jean de Dieu KISUNZI a recommandé à l’UNOPS et aux entreprises exécutantes de prendre en compte la possibilité du traitement de la tête d’érosion qui s’est manifesté après les travaux au PK 35+700, mais aussi et ce, impérativement la construction de 5 ouvrages supplémentaires le long de l’axe et la réalisation des travaux confortatifs par rechargement et traitement des points chaud et des bourbiers.  

Tanganyika: La réhabilitation de 23 Km de routes de dessertes agricoles

Construction des ouvrages et inspections des ouvrages d’arts (dallots) et réhabilitation de l’axe routier Mushaba-Kingombe long de 23 Km par l’UNOPS selon la méthode HIMO.

Tanganyika: RESTROPECTIVE 2020  

Kalemie: le prix du manioc en baisse grâce à l’augmentation de la production des projets financés par le PCAGL

Le PICAGL vise à toucher de manière directe 200.000 ménages dont 80.000 pour la province du Tanganyika.

Depuis 2019, des vastes étendues de champs financés par le projet ont été emblavées par les agri-multiplicateurs et les producteurs afin de réduire la faim auprès des populations et renforcer l’économie locale par la création des richesses et contribuer ainsi au développement communautaire à la base. Plus de 600 hectares de champs de multiplication et de production de maniocs installés dans le cadre du financement des sous projets. 

« En tant que citoyen, consommateur des produits, nous notons avec satisfaction un impact positif dans la filière manioc»a dit en substance, Monsieur MULIA Président de la FEC, dont les membres ont raflé plus de 240 sous projets sur le 256 retenus sous le financement du PICAGL.

« Cette année, nous avons constaté une baisse significative du manioc dans les différents marchés de la ville de Kalemie. Après avoir fait la ronde des 4 grands marchés de Kalemie (Kisebwe, Lubuye, marché Katanga et 4 coins), la réalité est  que le sac de cossette de manioc communément appelé bande rouge qui pèse en 100 et 120 Kg se vendait l’année passée entre 80 et 100.000Fc à cette période, il se négocie actuellement  entre  45 et 60.000Fc du fait de la grande production du manioc dans les champs financés par le PICAGL. La mesure de farine de manioc est passée de 1000 Fc à 500 Fc actuellement », a-t-il soutenu.

Pour lui, cet état des choses  est pour un indicateur suffisant de l’impact positif du PICAGL au Tanganyika à travers ses partenaires. « C’est une grande avancée sur la plan de la sécurité alimentaire car, nous avons la preuve que la nourriture est plus abondante et que désormais plus de ménages sont nourris. Le PICAGL est donc bien présent dans les assiettes des ménages de Kalemie et nous en sommes très fière », s’est-il réjoui, étant donné que le manioc est l’aliment de base pour la population du Tanganyika.

Ces propos du Président de la FEC/ Tanganyika ont été corroborés par Madame Déborah, une vendeuse de la farine de manioc, au marché de Kisebwe : « l’abondance du manioc sur le marché de Kalemie est due au fait que depuis l’avènement du PICAGL, beaucoup de gens s’adonnent à l’agriculture et cela favorise une grande production locale. Avant le PICAGL, le manioc tant en cossette que en farine était une denrée rare et il coutait cher, mais aujourd’hui la situation a changé. Nous demandons au PICAGL de continuer à appuyer les paysans pour que les prix baissent encore plus et que tous les habitants de Kalemie aient la possibilité de bien manger ».    

A en croire  Monsieur Jules MULIA, la mise en œuvre du PICAGL dans le territoire de Kalemie est très bénéfique pour la population qui sort des ruines causées par les inondations et autres catastrophes naturelles qui ont eu un impact négatif sur l’économie locale. « Le PICAGL  est arrivé au bon moment pour atténuer ces impacts notamment par le développement des activités agricoles pour les jeunes. Le projet a aussi contribué à la lutte contre la criminalité et l’insécurité  car les jeunes et les ménages sont occupés utilement et travaillent pour le développement de la province » a-t-il martelé.

Le PICAGL œuvre donc comme un acteur majeur du développement de la province du Tanganyika et y augure des perspectives prometteuses en ce qui concerne à la création des richesses, l’autosuffisance alimentaire et la stabilisation de l’économie locale.  

Sud-Kivu : PICAGL note des progrès dans la construction des infrastructures d'intérêts communautaires au 2è trimestre 2022

Le Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs “PICAGL” note des avancées significatives dans la construction des infrastructures d’intérêts communautaires en Province du Sud-Kivu.

Lors du forum des médias trimestriel sur les avancés de ce projet le lundi 19 septembre 2022, le chargé de communication du PICAGL, coordination du sud-kivu, M. Bob Katay, a soutenu que le projet évolue à pas de géant sur terrain avec les partenaires qui ont repris avec les activités après la prolongation de la Bande Mondiale.

Au second trimestre de cette année, des projets de construction des infrastructures communautaires ont été réalisés entre autres, la construction des centres communautaires de transformation des Maniocs, dont 15 déjà finalisés et 5 en cours, la construction de deux laboratoires du CENASEM dans les territoires d’Uvira et Fizi, dont la réception provisoire a été faite à Bwegera et à Fizi centre.

S’agissant du volet routes de desserte agricole, M. Bob Katay, affirme, chiffres à l’appui, que les travaux se poursuivent normalement. C’est notamment, en territoire de Kalehe où l’Office des Routes réhabilite en méthode semi-mécanisée l’axe kalonge – madiri.

En territoire de Kabare : l’axe Bugobe – Mulume munene long de 30km est en réhabilitation et sur 20 ouvrages d’art prévus, 13 sont finis et 2 en cours. Sur l’axe Cirunga – Nyakabere, les travaux de 3km sont en cours où 6 ouvrages d’art sont prévus.

A Fizi, l’axe Kenya – Kitete, long de 8,2km est en chantier et 22 ouvrages d’art sont prévus. A Uvira, l’axe Nyamutiri – Kiringye – Barage est en réhabilitation. Il est prévu 20 ouvrages d’art, dont 17 sont finis. Sur l’axe kabunambo – Kimuka – ndunda – Rusabage – Sange, long de 30 km, sur 5 ouvrages d’art prévus, les travaux de deux sont déjà lancés.

“76 ouvrages d’arts ont déjà réceptionnés techniquement, 39 ponts seront construits dans toute la province du sud-Kivu sur l’axe du projet. Pour les autres infrastructures d’intérêts communautaires, dont des magasins de stockage, les entrepôts sémenciers, les centres de collecte et transformation des produits laitiers, les abris pour mini minotairies, mini rizieries, mini laitiers, au total 52 sur 92 ouvrages prévus pour la construction sont en cours de travaux”, révèle Bob Katay, avant d’inviter les communautés de s’impliquer et prendre conscience pour assurer la protection de ces infrastructures après le projet.

Bob Katay signal également qu’une délégation de la Banque Mondiale et la coordination nationale sont descendues sur terrain à Kalemie pour réfléchir et peaufiner les stratégies afin de redynamiser les activités du projet.

Signalons que PICAGL est un projet du gouvernement Congolais, financé par la Banque mondiale et est mis en oeuvre dans la province du Sud-Kivu et Tanganyika . Sensé s’achever en fin décembre 2021, il ira jusqu’au mois de Juin 2023 pour permettre l’exécution de toutes les activités prévues dans le cadre du projet dont : le développement des chaines des valeurs agricoles, l’appui au développement du secteur privé dans l’agro-industrie, l’intégration régionale et le renforcement des capacités des services d’appui et gestion du projet.

SUD-KIVU : PICAGL NOTE DES PROGRES DANS LA CONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES D'INTERETS COMMUNAUTAIRES AU 2E TRIMESTRE 2022

Centres de Transformation Communautaire de Manioc (CTCM)

Le Projet a déjà financé la construction de 8 centres CCTMa dans le territoire de Kalehe, dont 2 à Bitale, 1 à Bulambika, 1 à Milongwe, 1 à Mubuku, 1 à Karasi, 1 à Kichanga, 6 dans le territoire d’Uvira, dont 1 à Luvungi, 1 à Lubarika, 1 à kiliba, 1 à Runingu, 1 à Sange dans la plaine de la Ruzizi, 5 à Kabare, dont 3 à Katana, 1 à Kavumu et 1 Luhihi, 2 à FIZI, dont 1 à Malinde et 1 à Katanga et 2 à Kamanyola dans le territoire de Walungu.

Laboratoire : Deux laboratoires pour le SENASEM à Bwegera à Uvira et à Fizi pour renforcer l’unique laboratoire à Bukavu. Réponse aux besoins des agriculteurs/agrimultiplicateurs qui revendiquaient à leur inspection agricole l’allègement des coûts de certification des semences.

la construction, la réhabilitation et l’équipement des laboratoires du CRSN/LWIRO, INERA et de l’IITA en matériels modernes entre autres : la lecture microscopique fluorescence, l’extraction Covid/biologie moléculaire, mycobacterie, immuno/serologie, microbiologie, hématologie, parasitologie, stérilisation, analyse chimiques des sols, plantes et eaux.

A l’IITA, PICAGL a facilité la mise sur pied d’un laboratoire de production des plantules des maniocs «Semi Autotrophic Hydroponics, SAH» avec une capacité de production trimestriel de 50.000 plantules. 

Usine : Une usine de production de l’Aflasafe avec une capacité de production de 5 tonnes d’Aflasefe par jour pour réduire considérablement l’aflatoxine dans les cultures (maïs, sorgho, manioc); et plusieurs autres cultures régulièrement cultivées et consommées dans la région des Grands Lacs.

Provenderies et Ecloseries : PICAGL a appuyé la FAO pour la construction des Provenderies et Ecloseries dans plusieurs territoires notamment à Kashusha dans le territoire de Kabare avec une capacité de production de 150.000 alevins/21 jours et 7 tonnes d’aliments des poissons par jour.

Mini-laiteries : Construction de mini-laiteries à Luvungi par exemple, la mini-laiterie GCOOATU a été dotée des matériels et d’un bâtiment afin de rendre son travail plus professionnel et moderne. Avec cet appui, la production est passée de 50 litres à 400 litres par jour.

Officines pharmaceutiques : Des officines pharmaceutiques privées de formation et soins vétérinaires ont été renforcées en produits vétérinaires et autres intrants utiles à la santé animale dans le cadre de la mise en œuvre du programme de subvention à coûts partagés financé à hauteur de 80%. Ceci vient lutter contre le recours aux pays voisins pour s’approvisionner en produits vétérinaires et autres intrants. Chaque officine a bénéficié des produits d’une valeur de 5150 USD. L’approche du projet pour le développement est de stimuler les bénéficiaires à s’approprier des acquis des activités menées, d’où son implication dans le processus de mise en œuvre, dans une stratégie fondée sur le principe de « zéro gratuité ».

Taureaux : Un lot de 108 taureaux de race Frisonne et Jersey avait été commandé, pour un coût global de 138 612 Dollars Américains. Le premier lot de 75 animaux a été distribué aux éleveurs bénéficiaires de Kabare, Kalehe et Walungu sélectionnés dans le cadre des sous projets à coûts partagés, offre N°002.

Routes de desserte agricole : Parlant du volet infrastructure avec son partenaire de mis en œuvre UNOPS, le PICAGL a construit des ouvrages d’art (dallots et ponts) sur les routes de dessertes agricoles. Des travaux sur piste en méthode HIMO sont complètement terminés.

A Kalehe où l’Office des Routes réhabilite en méthode semi-mécanisée l’axe kalonge – madiriri. A Kabare, l’axe Bugobe – Mulumemunene long de 30km est en réhabilitation et sur 20 ouvrages d’art prévus, 13 sont finis et 2 en cours. Sur l’axe Cirunga – Nyakabere, les travaux sont en cours sur cet axe de 3km où 6 ouvrages d’art sont également prévus.

A Fizi, l’axe Kenya – Kitete, long de 8,2km est en chantier et 22 ouvrages d’art sont prévus. A Uvira, l’axe Nyamutiri – Kiringye – Barage est en réhabilitation avec 20 ouvrages d’art prévus, dont 17 finis. Sur l’axe kabunambo – Kimuka – ndunda – Rusabage – Sange, long de 30 km, sur 5 ouvrages d’art prévus, travaux sont déjà lancés.

“Les ouvrages d’arts sur ces axes routiers, 76 sont déjà réceptionnés techniquement, 39 ponts seront construits dans toute la province du sud-Kivu sur l’axe du projet.

Bob Katay signale également qu’une délégation de la Banque Mondiale et la coordination nationale sont descendues sur terrain à Kalemie pour réfléchir et peaufiner les stratégies afin de redynamiser les activités du projet.

Tanganyika: RESTROPECTIVE 2022  

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